Pour des piétons et des cyclistes en sécurité dans la rue du Ravelin, à Romette

La validation des signatures semble rencontrer des problèmes pour le moment chez certains fournisseur d'adresse mail (nettement orange.fr, free.fr, laposte.net, et quelques autres).

De même, il est encore impératif de vérifier dans les spams si vous utilisez entre autres Proton ou Gmail.

Le problème devrait se résoudre d'ici quelques jours. Merci d'avance pour votre patience.

Signez la pétition !

Déjà 242 signatures. Objectif : 500

Nous, habitants de la route du Ravelin à Gap, voisins, romettins, gapençais, passants cyclistes ou promeneurs, et sympathisants, écrivons ici pour demander un aménagement de la route du Ravelin sus-citée, mais aussi sur la route du col de Manse, avant l'école.

En effet, depuis des décennies maintenant et bien qu’à l’intérieur même de l’agglomération de Romette, ces routes cumulent des défauts graves et extrêmement dangereux pour les piétons, les cyclistes et les personnes à mobilité réduite sur plusieurs centaines de mètres.

 

 

 

  • L’absence de trottoir ou même de bande dérasée de chaque côté de la route.
  • D’un côté de la route, sur plusieurs dizaines de mètres, il n’y a même pas d’espace entre le bord de la route et le talus (il faut donc marcher sur la chaussée pour remonter ou descendre la route, alors que des véhicules sortent du virage !).
  • Au niveau du rond-point du col de Manse, les piétons ne sont pas visibles et ne peuvent pas voir les véhicules venant du col, et ce malgré que c’est déjà à peine si deux véhicules légers peuvent se croiser à cette endroit.
  • De nombreuses maisons ont leurs accès sur la route tout du long, sans guère de visibilité pour beaucoup d’entre-elles.
  • Malgré tous ces énormes dangers sans aucun début d’aménagement ou de signalisation adaptée, la circulation est autorisée à la vitesse de 50 km/h.

 

 

Tout ceci est d’autant plus grave que, depuis plusieurs années, la circulation à pieds ou à vélo est encouragée à cet endroit par la création d’itinéraires officiels, balisés, documentés passant à cet endroit (Gap en forme) ! L’an passé, une piste cyclable a même été aménagée jusque là, mais celle-ci s’arrête d’un coup, sans aucune continuité pour la sécurité !

 

Et c’est vraiment dommage, car cela peut dissuader des parents de laisser leurs enfants aller à l’école à pieds, alors que l’une et l’autre école sont à moins de 700 mètres ! Ou bien des personnes à mobilité réduite, avec canne ou fauteuil ? Il n'est même pas possible de rejoindre en sécurité les deux arrêts de bus de part et d'autre (Buzon et rond-point du col de Manse).

 

 

Faut-il vraiment tous nous forcer à prendre la voiture pour profiter de la convivialité du centre-bourg, encore plus proche alors que l’existence du changement climatique n’est même plus en débat ?

 

Dans l’état, tout ceci est tout simplement criminel.

 

Nous savons pourtant bien que plusieurs signalements sur la dangerosité de cette route ont déjà été faits autant à madame Lesbros, maire adjointe de Romette (madame Rolande Lesbros, qui habite à moins de 500 mètres de là), qu’aux service signalisation des services technique de la ville de Gap.

 

Ni les élus ni l’administration ne peuvent donc prétendre ignorer le sujet.

 

Nous ne pouvons que déplorer et condamnons le fait qu’ils nous forcent à prendre les choses ainsi, en faisant une pétition pour réclamer un aménagement qui aurait du venir de leur propre initiative, du fait des responsabilités qu'ils et elles ont pourtant choisi de prendre.

 

Pourtant, de nombreuses solutions sont possibles, à bref délai pour des palliatifs d’urgence, ou à délai plus long, pour des solutions plus sûres et plus pérennes.

 

En voici quelques-unes, non exhaustives, et parfois cumulables à étudier :

  • Une limitation de la vitesse à 30 km/h.
  • Des dos d’ânes, des coussins berlinois, ou d’autres types de ralentisseurs.
  • Une chaussée à voie centrale banalisée (aussi appelée « chaussidou »).
  • Un radar « pédagogique ».
  • Une circulation alternée avec détection de l’arrivée de véhicules.
  • L’élargissement de la route où cela est possible.
  • Des trottoirs avec une largeur aux normes (140 cm !), qui sont indubitablement de la responsabilité de la commune.

Nous avons conscience que la mairie et le département peuvent passer du temps à se rejeter la charge l’un sur l’autre. Nous aimerions au contraire que l’un et l’autre prennent enfin leurs responsabilités et travaillent de concert à prendre en main la sécurité de leurs administrés.

 

Au plus vite.

 

Avant qu’un accident grave ne se produise.